vendredi 5 septembre 2014

Revue de presse de ces derniers jours

Corse Matin du jeudi 4 septembre :
 

Réaction de François Veyret-Passini à cet article pédant :
 
 
Le devoir du FORA
 
 
Celui qui au moment de rendre le dernier soupir demandait à son père de pardonner à ses bourreaux disait aussi: « Malheur à celui par qui le scandale arrive, il mériterait qu'on lui liât une meule de moulin au cou et qu'on le précipitât à la mer ». La justice appartient à Dieu. Il nous appartient de dénoncer le scandale à la mesure de nos moyens. Pour l'honneur de Jésus-Christ, de la Corse, bafoué par l'exposition scandaleuse du musée Fesch, manifestation à Ajaccio, place des palmiers, le 6 septembre à 15 heures.
 
 
Piss Christ Fora !
 
Article d'un journaliste italien :
 
Corse Net Infos :

jeudi 4 septembre 2014

Discours de François Veyret-Passini tenu le 26 août lors de la 1ère manifestation pour le retrait du « piss Christ » du musée Fesch d'Ajaccio

« Merci d’avoir répondu spontanément à cet appel à manifester aujourd’hui à Ajaccio. Nous sommes là vous le savez, parce que nous sommes indignés et voulons exprimer notre colère face à la provocation que constitue l’exposition actuelle au musée Fesch, entre autres saletés de l’auteur, prétendument artiste, de son « piss Christ ». Ce « piss Christ » qui montre un crucifix plongé dans un bocal d’urine.

  • Nous sommes là parce que nous considérons que cette œuvre constitue un blasphème contre la religion catholique et cela suscite en nous une sainte colère parfaitement justifiée.

  • Nous sommes là parce que nous considérons que cette œuvre est une insulte à Jésus-Christ et à tout Corse, pratiquant ou non parce que le christianisme est le fondement même de notre culture, de toutes nos traditions. Cette insulte suscite en nous une violente indignation, bien compréhensible.

  • Nous sommes là pour exprimer notre dégoût, notre indignation, notre colère ! Peut-être l’artiste se réjouit-il de la publicité que nous lui faisons. Qu’il sache que l’évangile de celui qu’il insulte, Jésus-Christ a des mots très durs pour lui et ses semblables : « Malheur à celui par qui le scandale arrive, il mériterait qu’on lui liât une meule de moulin au cou et qu’on le précipitât à la mer », « De dieu, on ne se moque pas » dit aussi l’Écriture. La mer n’est pas loin… Mais au fond, peu nous importe le sort de ce M. Serrano.

  • Nous sommes là pour exiger que cesse le blasphème.

  • Nous sommes là pour exiger que soit retirée cette œuvre scandaleuse.

  • Nous sommes là pour exiger que notre terre Corse ne soit plus souillée par la présence de ce tableau.

  • Nous sommes là pour exiger que soit mis un terme à cette violence infligée à tous les Corses au plus intime de leur âme.

Nous sommes là ! Mais qui sommes-nous ?

Nous sommes les représentants de tous ces Corses blessés, résidents et expatriés, qui nous l’ont fait savoir, qui l’ont exprimé déjà par différents moyens.

Plus encore nous sommes les héritiers de toutes ces générations qui nous ont précédé, qui ont puisé dans le christianisme la force de vivre sur cette terre si belle mais aussi si rude.

En ce mois d’août 2014, nous nous souvenons de nos aïeux partis il y a tout juste 100 ans et dont nos monuments aux morts affichent les si longues listes de ceux qui périrent. Sont-ils morts pour qu’un provocateur expose un « piss Christ » ?

Cette liberté défendue en Corse, ne l’est-elle que pour se faire insulter impurement ?

Au delà de la saine réaction qui est la nôtre, c’est pour l’honneur que nous sommes là, pour l’honneur de Jésus-Christ, pour l’honneur de la Corse !

Piss Christ Fora ! »

Communiqué de presse du mercredi 3 septembre


Ajaccio, le mercredi 3 septembre 2014.


Ce mercredi 3 septembre, François Veyret-Passini effectuait son neuvième jour de grève de la faim, dont l'objectif est d'obtenir le départ de Corse du « piss Christ », la pseudo-œuvre d'art du photographe américain Andres Serrano, exposée au musée Fesch d'Ajaccio depuis le 27 juin, et en théorie jusqu'au 29 septembre.

Cette photographie, qui avait fait l'objet d'une vive polémique il y a quelques années lors d'une exposition à Avignon, représente un crucifix plongé dans un verre rempli d'urine et de sang. Elle constitue un blasphème, inacceptable pour tout catholique, et une insulte et un outrage au Christ et à l'identité de chaque Corse, croyant ou non, tant le catholicisme est partie intégrante de la culture insulaire.

Face à cette injure, un collectif de Corses en colère s'est constitué sous le nom « piss Christ fora » (« dehors », en langue corse). Sa première action fut d'organiser une manifestation devant les lieux de cette exposition immonde, le mardi 26 août. Elle rassembla une soixantaine de personnes, de tous âges et de tous horizons. La municipalité d'Ajaccio restant sourde à cette juste colère, François Veyret-Passini, cheville ouvrière du collectif, fit la déclaration suivante : « Je vous annonce que j’entame à cet instant une grève de la faim jusqu’à ce que ce scandale, jusqu’à ce que le « piss Christ » disparaisse de la terre corse ; jusqu’à ce que Jésus-Christ et tous les Corses ne soient plus insultés et que la paix revienne en nos âmes. ».

Depuis lors, il campe à proximité des lieux de l'exposition, jeûnant pour expier le blasphème, alerter la population et faire pression sur les autorités. Une pétition a été lancée : elle circule d'un bout à l'autre de l'île, en France et sur Internet, et totalise à ce jour plus de 800 signatures. Quotidiennement, François Veyret-Passini reçoit des appels d'encouragement, des messages de soutien, et rencontre des sympathisants, Ajacciens, Corses de souche, ou touristes de passage dans l'île. Parmi eux, plusieurs prêtres se sont manifestés.

Dix jours après la première manifestation, notre position est sans appel : selon les mots de l'apôtre Pierre à qui l'on demandait de ne plus enseigner au nom de Jésus, « NOUS NE POUVONS PAS ». Le collectif piss Christ Fora appelle donc à une nouvelle manifestation, ce samedi 6 septembre à 15 heures, place des palmiers à Ajaccio, devant la mairie.

Il appelle tous ses sympathisants à s'y rendre, et d'ici là à amplifier la mobilisation, notamment en appelant le standard du Musée Fesch (04 95 26 26 26) et le conservateur des musées de la Ville d'Ajaccio (04 95 26 26 31) pour leur dire tout le "bien" qu'ils pensent de l'exposition du « piss Christ » entre les esquisses de Rembrandt et la peinture Lombarde.


PISS CHRIST FORA !


Contact presse : François Veyret-Passini,
06 29 56 41 49.

mardi 2 septembre 2014

MOBILISATION ! Manifestation samedi, pétitions, dons


 
Signez et faites signer les pétitions :


Vous pouvez également imprimer et faire signer la pétition, puis nous envoyer les signatures par courrier :
http://www.ercorse.org/images/img_dossier/P%C3%A9tition_Piss_Christ_Fora.pdf



 Vous êtes nombreux à nous demander s'il est possible de soutenir François Veyret-Passini dans son combat contre le "piss Christ". Pour cela, vous pouvez :

Faire un don en ligne via Paypal (possible avec une carte bancaire) :

Dons Paypal

Une adresse :
 
Association UNITÉ
38, Quartier Marcasso
20225 CATERI

 
Chèques à l'ordre de "Association UNITÉ" (reçu fiscal sur simple demande).

Les dons seront utilisés pour couvrir les frais engagés pour l'organisation des différentes manifestations.

Civitas appelle les Corses à manifester ce 6 septembre contre Piss Christ


Au nom de Civitas, j'appelle tous nos amis et sympathisants de Corse à se joindre à la manifestation de ce samedi 6 septembre à Ajaccio pour exiger le retrait de l'ignoble Piss Christ du Musée Fesch.
Les catholiques doivent faire entendre leur voix avec vigueur ! Ce scandale n'a que trop duré. Jamais le Musée Fesch n'accueillerait une soi-disant oeuvre d'art contemporain qui injurie le judaïsme ou l'islam. 
Debout les Corses !
Alain Escada, président de Civitas.

Sur le site http://pisschristfora.blogspot.fr/
Sur Facebook https://www.facebook.com/PissChristFora?ref=hl
Sur twitter https://twitter.com/pisschristfora  ou @pisschristfora

Il est possible de signer une pétition en ligne:
http://www.petitions24.net/piss_christ_fora

Grève de la faim : 8ème jour

Message de François Veyret-Passini :

« Tous les jours les soutiens affluent en signant la pétition ou par les différentes manifestations de sympathie. Un enfant m'offre un dessin représentant la tentation de Jésus au désert après son jeûne. Un gaillard de 70 ans pleure à l'évocation du tableau. Ils sont très nombreux, Ajacciens et touristes, à dire leur stupéfaction, leur indignation, leur colère. Ils sentent bien qu'à l'origine de tous nos maux il y a ce désordre initial vis-à-vis de Dieu, de Jésus-Christ, symbolisé par ce tableau. Commentaire d'un signataire de la pétition, médecin athée : « oui c'est le scandale du relativisme actuel pour lequel Levi-Strauss disait : "quand toutes les choses se valent alors le cannibalisme est une question de goût'' ».
C'est une belle bataille donc et une victoire pour chaque âme qui se laisse toucher. La mobilisation des cœurs continue.
Pour moi tout va bien. Merci à tous les amis qui m'appellent ou m'envoient des messages.
C'est un grand réconfort et un puissant encouragement. »

Vendredi, François Veyret-Passini a reçu la visite de l’Abbé Beauvais, membre de la Fraternité Saint-Pie X.

Discours de Marie-Thérèse Avon-Soletti lors de la manifestation du 26 août à Ajaccio



Discours de Mme Marie-Thérèse Avon-Soletti, lors de la manifestation du 26 août à Ajaccio :

LIBERTÉ, RESPECT, HONNEUR

Nous sommes rassemblés, quelles que soient nos sensibilités religieuses ou politiques, dans une même protestation contre l’exposition temporaire du musée Fesch, cette exposition qui présente une photo appelée Piss Christ, montrant un crucifix plongé dans un bocal d’urine.
Voilà ce qu’on présente au musée Fesch, musée qui regroupe des collections d’art religieux, musée de la ville d’Ajaccio, de la ville de Napoléon qui, certes, n’aurait jamais accepté cette profanation.
Eh bien, cette attaque contre le Christ, c’est aussi une attaque contre la Corse,
Une attaque contre l’âme corse, contre la culture corse, contre la terre corse.
À cette triple attaque, une triple réponse sera opposée : Liberté, Respect, Honneur.
Attaque contre l’âme corse, d’abord, car les Corses sont ancrés dans le christianisme, dans le catholicisme. C’est leur civilisation. C’est leur forme de société. Leurs fêtes sont religieuses. Leurs confréries chantent les chants sacrés de nos ancêtres. Toute leur histoire est marquée par une connaissance étonnante de la doctrine chrétienne.

À cette attaque, la réponse est : LIBERTÉ.
L’esprit des Corses est un esprit de liberté. Ils sont imprégnés de christianisme. Ils croient à la liberté des enfants de Dieu. Ce qui caractérise les Corses, c’est l’amour de la liberté. Ils l’ont montré tout au long de leur histoire.
On nous serine en permanence sur la liberté de l’artiste. L’artiste est-il seul à avoir le droit d’être libre ? La liberté n’existe que si elle est partagée. Qui plus est, il faudrait définir la liberté pour être bien sûr qu’il en soit réellement question dans cette affaire.
Si l’un est libre de faire tout ce qu’il veut et si les autres n’ont que le droit de se taire, ce n’est plus de la liberté mais de la tyrannie. Sophocle en donne la définition exacte dans sa pièce, par la voix d’Antigone : « c’est - entre beaucoup d’autres - l’avantage de la tyrannie, qu’elle a le droit de dire et faire absolument ce qu’elle veut ».
Un photographe a le droit de dire et faire absolument ce qu’il veut, y compris plonger un crucifix dans son urine et exhiber cette photo pour de l’argent. Et seul un encensement obligatoire est toléré, sous peine d’être voué aux gémonies ! Voilà « l’avantage de la tyrannie » démontré.
Eh bien, en Corse, la tyrannie n’a jamais été acceptée bien longtemps. En Corse, les Corses veulent être libres.
En Corse, les Corses sont libres d’aimer le Christ.
Et ils ne céderont pas devant ceux qui ont la haine ancrée dans le cœur contre le Christ, même si ce sont des people, même si ce sont des puissants, même si ce sont des capitalistes, même si ce sont des idéologues, quelle que soit leur idéologie.
LIBERTA ! Les Corses sont des hommes libres et c’est cette liberté qui est bafouée par une telle insulte envers le Christ.

Attaque contre la culture corse, ensuite, car les Corses pratiquent la culture du respect. En Corse, comme cela est écrit dans le texte de la pétition, on n’attente au respect ni de Dieu ni des hommes. Qui plongerait une photo de son père ou de sa mère dans un bocal d’urine pour l’exposer en public ? Rien n’est plus malsain, rien n’est plus infect !
En Corse, il y a des choses qui ne se font pas parce que les Corses ont de la pudeur. Les Corses ont le sens du respect, respect de soi et respect des autres, respect de Dieu et respect des hommes.
RESPECT !
Voilà ce que les organisateurs de cette exposition n’ont pas compris.
HONTE à eux d’avoir manqué de respect envers la foi des Corses, envers la culture corse, envers la société corse, tout cela pour se faire bien voir de quelques puissants mondialistes qui doivent bien se moquer d’eux, d’ailleurs, puisque ces gens naviguent dans des sphères qui dépassent de loin notre petite île. Ils ont utilisé quelques malheureux qui ont oublié ce que c’était que d’être Corse comme on utilise des idiots utiles.

Enfin, attaque contre la terre corse, car cette exposition se passe dans la ville d’Ajaccio, dans la ville de l’Empereur, dans la patrie de Pascal Paoli, dans la terre consacrée par les Corses du XVIIIème siècle à Marie Immaculée.
Regardez autour de vous en Corse.
La grande majorité des édifices à visiter est d’inspiration religieuse.
C’est sur la terre corse qu’ont été construites ces églises, dans les plus petits villages.
C’est sur la terre corse que passent les processions qui parcourent les rues des villes et des villages.
C’est sur la terre corse que sont construits ces petits oratoires perdus dans la verdure, ces croix au carrefour des chemins, ces chapelles sur les sommets les plus inaccessibles.
Cependant, la terre corse est consacrée, non seulement par le sacré, mais aussi par le travail de générations de paysans-guerriers.
C’est aussi sur la terre corse qu’ont été construits ces centaines de kilomètres de murs de pierres sèches pour former des terrasses propres à l’agriculture.
C’est sur la terre corse qu’ont été plantés des milliers d’oliviers et d’arbres fruitiers.
C’est sur la terre corse qu’ont été construites ces aires de blé.
C’est sur la terre corse qu’ont été tracés ces multiples sentiers pour le passage des troupeaux.
Est-ce que ces paysans, est-ce que ces bergers, qui nous ont laissé une nature travaillée par l’homme d’une si grande beauté, auraient accepté de voir une telle profanation sur leur terre sans broncher ?
Eux qui avaient le sens de l’honneur, seraient-ils fiers, de nous voir accepter une telle flétrissure sur notre terre, par résignation ou par peur, attendant simplement que cela se passe ?

HONNEUR !
Le sens de l’honneur qui vient de l’attachement à sa terre et à sa propre identité, le même sens de l’honneur qui leur a fait construire des églises de leurs mains pour pouvoir prier, travailler dans la nature tout en préservant sa beauté pour nourrir leur famille, ce sens de l’honneur, notre génération ne peut pas le laisser perdre.
Ces hommes, ces femmes n’ont pas travaillé en vain pour que, soudain, en une génération tout soit détruit.

LIBERTÉ, RESPECT, HONNEUR,

Voilà les armes de notre combat.
Si nous acceptons cette provocation, en réalité, c’est que nous ne sommes pas assez libres pour oser dire que nous sommes scandalisés, c’est que nous n’avons plus de respect ni pour Dieu ni pour nous-mêmes, c’est que nous avons perdu notre honneur de Corse et que sur la terre corse, désormais, tout est permis, surtout tout ce qui détruit la Corse, sa foi et sa culture.
Rien n’arrêtera plus la destruction de l’identité corse.
En venant pour participer aux manifestations, en signant la pétition, avec tous ceux qui ont déjà protesté avant nous et tous ceux qui s’associeront pour protester, vous sauvez l’honneur de la Corse, vous montrez le respect que chacun doit avoir pour soi et pour les autres, vous travaillez pour la liberté de cette île.

Votre présence est une victoire !
Votre signature participe au « bon combat ».
Merci à vous, pour le Christ et Sa Mère Sainte Marie, merci pour la Corse, merci pour tous les hommes de bonne volonté qui poursuivent le même combat.


PISS CHRIST FORA !