mardi 27 janvier 2015

Commentaire



Mgr de Germay, évêque de Corse, rend compte de sa visite à François Veyret-Passini dans un articulet (9 lignes !) publié sur le site du diocèse d'Ajaccio. Il importe de commenter la position de l'évêque sur cette affaire, car loin d'être ferme, claire et nette, elle constitue en fait une dérobade.

« De même que j’avais rencontré M. Serrano, je suis allé parler avec lui (F. Veyret-Passini) »
Notre action d'expiation, de protestation, de défense de l'honneur du Christ est donc pour l'évêque de Corse à mettre sur le même plan que l'auteur d'une « œuvre » blasphématoire et scandaleuse pour la personne de Jésus-Christ...

« Sa protestation illustre la souffrance de tous ceux qui sont profondément blessés par cette image, et qui ont le droit d’être entendus »
Mgr de Germay ne serait-il donc pas lui-même « profondément blessé » ?

« Cela ne m’empêche pas de désapprouver cette exposition qui n’a réussi qu’à semer la discorde »
Doit-on conclure que si l'exposition n'avait pas « semé la discorde », l'évêque n'aurait rien trouvé à redire ? La position de l'évêque n'apparaît pas comme basée sur la doctrine catholique, mais sur les réactions du monde.

Monseigneur, vous êtes le chef des fidèles catholiques de votre diocèse. Un évêque doit prêcher la Vérité à ses ouailles, et non chercher à tout prix le dialogue, la conciliation, accorder à tous la même liberté de parole, qu'ils soient pour ou contre les principes catholiques. Le catholique, a fortiori l'évêque, doit aimer la Vérité mais aussi haïr l'erreur. C'est ce que nous rappellerons cet après-midi lors de la procession qui débutera à 16 heures à Ajaccio, place des Palmiers. Vous y êtes bien entendu toujours convié.

Piss Christ Fora.

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