Mgr de Germay, évêque de Corse, rend compte de sa visite à
François Veyret-Passini dans un articulet (9 lignes !) publié sur le site du
diocèse d'Ajaccio. Il importe de commenter la position de l'évêque sur cette
affaire, car loin d'être ferme, claire et nette, elle constitue en fait une
dérobade.
« De même que j’avais rencontré M. Serrano, je suis allé
parler avec lui (F. Veyret-Passini) »
Notre action d'expiation, de protestation, de défense de
l'honneur du Christ est donc pour l'évêque de Corse à mettre sur le même plan
que l'auteur d'une « œuvre » blasphématoire et scandaleuse pour la personne de
Jésus-Christ...
« Sa protestation illustre la souffrance de tous ceux qui
sont profondément blessés par cette image, et qui ont le droit d’être entendus
»
Mgr de Germay ne serait-il donc pas lui-même « profondément
blessé » ?
« Cela ne m’empêche pas de désapprouver cette exposition qui
n’a réussi qu’à semer la discorde »
Doit-on conclure que si l'exposition n'avait pas « semé la
discorde », l'évêque n'aurait rien trouvé à redire ? La position de l'évêque
n'apparaît pas comme basée sur la doctrine catholique, mais sur les réactions
du monde.
Monseigneur, vous êtes le chef des fidèles catholiques de
votre diocèse. Un évêque doit prêcher la Vérité à ses ouailles, et non chercher
à tout prix le dialogue, la conciliation, accorder à tous la même liberté de
parole, qu'ils soient pour ou contre les principes catholiques. Le catholique,
a fortiori l'évêque, doit aimer la Vérité mais aussi haïr l'erreur. C'est ce
que nous rappellerons cet après-midi lors de la procession qui débutera à 16
heures à Ajaccio, place des Palmiers. Vous y êtes bien entendu toujours convié.
Piss Christ Fora.
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