vendredi 30 janvier 2015

Fin de la grève de la faim


François Veyret-Passini : « 8ème station. Jésus console les filles de Jérusalem. Pas de repli sur soi-même. Pas d'apitoiement. Pas de sentimentalisme. Elles pleurent sur lui, la victime ; c'est lui qui les console. A la Vierge Marie, transpercée de douleurs, un regard suffit pour la consolation. A ces femmes, à nous, Jésus explique, enseigne. « C'est la vérité qui rend libre », c'est la vérité qui console. Sans doute la sensibilité qu'exprime la compassion est naturelle et bonne. Mais seule, elle est stérile. Jésus veut nous amener à faire porter du fruit spirituel et surnaturel à ces sentiments trop personnels. Et même, il élargit la portée de ces fruits : "Pleurez sur vous et sur vos enfants", semblant dire "je suis là pour vous qui êtes là et pour eux qui ne sont pas là". Prenons garde de négliger cette part de notre vie chrétienne de charité par la compassion pour notre âme et celle de notre prochain car "si l'on traite ainsi le bois vert, qu'adviendra-t-il du bois sec?". Si on le traite ainsi, lui qui compatit jusqu'à se charger et expier nos fautes, comment sera-t-on traités si nous avons le cœur sec? Que la dureté de ce monde ne tiédisse pas notre charité. Notre-Dame de Compassion, intercédez pour nous ! Piss Christ Fora ! »

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