mardi 27 janvier 2015

Méditations de François Veyret-Passini aux 29ème et 30ème jours de sa grève de la faim



Grève de la faim : 29ème jour

François Veyret-Passini : « 1ère station. Jésus est condamné à mort. "Et la foule hurlait : "A mort ! Crucifiez-le !...". Le motif de sa condamnation est écrit et sera affiché sur la Croix : "Jésus de Nazareth Roi des Juifs". Condamné pour avoir été, pour être ce qu'il est de toute éternité et par la naissance. Son nom, ce qui l'identifie : Jésus, c’est à dire "Sauveur" ; son origine : Nazaréen, c’est-à-dire "fleuri" (de vertus) ; son titre : Roi ; son empire : les Juifs, c’est-à-dire les croyants (étymologie hébraïque). "Je ne trouve rien en lui qui mérite condamnation" affirme à plusieurs reprises Pilate pendant le jugement. Condamné pour rien, accusé de tout. De n'être pas du monde. Coupable d'empêcher les hommes de se livrer à la mort en s'abandonnant à la triple concupiscence des honneurs, des richesses et de la chair représentées par les 3 tribunaux de Caïphe, Pilate et Hérode ; d'être le révélateur de l'hypocrisie, la lâcheté et l'égoïsme jouisseur des princes temporels de ce monde. Ce monde dont il affirme lui-même : "Je ne prie pas pour le monde, le monde est déjà jugé". Aujourd'hui s'Il revenait la condamnation tomberait, toujours la même, inexorable, des tribunaux et de la foule : "A mort". Gardons-nous de siéger ou d'acquiescer volontairement à l'un de ces trois tribunaux. Piss Christ Fora ! »


Grève de la faim : 30ème jour

François Veyret-Passini : «  2ème station. Jésus est chargé de sa croix. Il la regarde et il l'aime. C'est la sienne, celle qu'il s'est destinée de toute éternité comme Dieu ; celle qu'il a tant désirée comme homme ; celle qui lui est adaptée. C'est l'autel du sacrifice parfait de lui-même, à lui-même, par lui-même. C'est la croix modèle de toutes nos croix. Nos croix ce sont nos tribulations dont l'apôtre dit que notre patience les transforme en épreuves salutaires. Ces épreuves deviennent nos croix par l'amour avec lequel nous les portons. Pas de fatalisme déguisé en soumission à la volonté de Dieu ! Mais un véritable amour de nos croix, comme Jésus. S'il y avait un meilleur moyen de sauver le monde, Jésus l'eut employé. S'il y avait un meilleur moyen de participer à notre salut, Jésus nous l'eut enseigné. Renoncer à soi-même habituellement pour être disponible aux croix que Dieu nous accorde et suivre Jésus en l'imitant et en unissant nos croix à la sienne particulièrement à la sainte messe. Dieu nous garde de toute lâcheté ou présomption et nous accorde lucidité et courage pour ne pas rater notre salut. Piss Christ Fora! »

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