SUSPECT D’ÊTRE SUSPECT*
Quand Monsieur GAMBARELLI ne sait pas, ne comprend pas, ou
feint de ne pas comprendre, il jette la suspicion sur ceux qui n’ont pas l’heur
de lui plaire. Ainsi son article du samedi 20 septembre, le matin même de la
procession dont il a refusé de publier l’annonce quelques jours avant, est
truffé d’allusions semi-accusatoires. La première phrase annonce d’emblée la
couleur puisque celui qui en conversation se qualifie lui-même de « dinosaure »
en matière de technologies modernes, n’hésite pas à parler d’opacité au sujet
des instruments informatiques utilisés par le collectif « piss Christ Fora ».
Quand on ne sait pas de quoi on parle, on se tait. C’est pourquoi moi-même je
me garde de tout propos au sujet du « net », étant, je le confirme, absolument
ignorant de son fonctionnement. Des amis s’occupent « d’inonder les réseaux
sociaux », comme affirmait que je le faisais I. Luccioni dans un précédent
article bien fielleux, paru lui aussi, coïncidence, le matin même de notre
manifestation du 6 septembre.
Faut-il que je donne à Monsieur Gambarelli le nom de tous
mes amis plus doués que lui et moi pour satisfaire sa curiosité hostile ?
Serait-il prêt à nous donner le nom de ses collaborateurs, «
alibis », quand il refuse les droits de réponse à ses articles diffamatoires ?
Les fonds sollicités en toute transparence (puisqu’il les
constate lui-même dans tous leurs détails) seront utilisés selon les nécessités
et les priorités qu’établiront ceux qui les récoltent avec la confiance des
donateurs. Il leur en sera rendu compte le moment venu mais à eux seuls et certainement
pas à Monsieur Gambarelli.
Être journaliste l’autoriserait-il à se faire inquisiteur ?
Tiens ! Voilà un terme beaucoup utilisé contre nous ces derniers temps-ci !
Toujours cette inversion accusatoire habilement précieuse à ceux qui n’ont pas
la conscience tranquille ou cachent leurs intentions.
En ce qui me concerne personnellement, Monsieur Gambarelli
affirme que je « soutiens » avoir des racines du côté de Bonifacio. Il en doute
donc. C’est ce que j’ai indiqué à tout le monde dès le début de notre action le
26 août.
Être journaliste autorise-t-il Monsieur Gambarelli à juger
des origines et de la filiation des personnes ? Ai-je, à son goût, une gueule
telle qu’elle m’ôterait d’être le fils de ma mère en même temps qu’elle
justifierait que l’on ne me croit pas ?
C’est sans doute fort de cette autorité qu’il s’octroie
qu’il jette aussi la suspicion sur mon jeûne ? Enfin, suis-je militant
nationaliste ? Outre que le qualificatif n’a rien de déshonorant pour moi, au
contraire, puisqu’il prouve un attachement à sa famille, sa terre, son peuple,
sa Patrie, je me suis voulu la « sentinelle avancée » non violente de tous ceux
qui se sont levés pour l’honneur, l’honneur de Jésus-Christ, l’honneur de la
Corse.
Mais dans le fond, que ce soit avec I.. Luccioni ou son
compère PADOVANI, qui sur la même page du 20 septembre invente des préceptes à
l’Évangile (qu’il nous cite un seul passage mentionnant la tolérance) pour nous
mettre « le malin dans la tête », Monsieur Gambarelli, à travers ses attaques
réitérées depuis notre manifestation du 26 août, nous prouve qu’il n’aime ni
l’honneur, ni Jésus-Christ, ni la Corse.
François Veyret-Passini.
* motif de la condamnation et de l’exécution de Beauharnais,
premier mari de l’impératrice Joséphine.
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